Ballade au milieux des livres {Pv : Kuro Wallin}

La bibliothèque! Un endroit calme où bizarrement peu de gens vienne. L'endroit parfait pour étudier, me dira-t-on. Et ils auront raison, sauf que moi je ne suis pas là pour étudier. Juste je recherche un endroit au calme avec peu de monde, surtout que ma seule défense est presque pleine. Oui, sur ma carte mémoire de mon appareil photo, il ne me reste que trois places. Ce soir je suis bonne pour tout transférer sur le disque dure de mon ordinateur, et une bonne séance de triage m'y attendait ensuite.

Ha pourquoi ma seule défense? Si, je sais me battre, comme un garçon en plus et non comme ces filles à griffer de leurs longs ongles et à tirer les cheveux, non moi je tape, fort et dure. Plus jeune mes parents m'ont essayée à tous les sports ou presque, ainsi j'ai fais de la boxe, et taper sans raison n'est pas plaisant, mais j'ai de se faite appris à taper comme il fallait. Enfin bref, ma seule défense est mon appareil photo, je joue les paparazzis et certaines photos sont plutôt jolies et faciles à réutiliser, si vous voyez ce que je veux dire.
Et comme il me restait trois malheureuses photos à prendre avant que le message ''plein'' s'affiche, je préférait m'isoler dans un endroit où il serait difficile de prendre des photos. Et quoi de mieux pour ça que la bibliothèque avec tous ces livres.

Pourquoi ne pas avoir choisit un autre endroit? Oui il y en a d'autres des endroits calmes, comme le toit ou des coins reculé dans la cours, ou encore, à cette heure-ci le complexe sportif, mais il y a toujours moyen de croiser des gens, et pour moi avec ma manie de tout prendre en photo, ce n'était pas les endroits idéales. La bibliothèque, peu fréquentée, demandait le silence, et les gens, si j'en croise, seraient plongé sur leur travail ou dans leurs livres, sans même me remarquer. Voilà pourquoi la bibliothèque.

J'avançais tranquillement dans l'allée principale, aux tables se trouvaient quelques rares élèves studieux, des professeurs, rares aussi. Je m'infiltra dans un rayon hasardeux. Regardant juste les titres de livres qui se trouvaient à porté de mes yeux, je sut que ce rayon traitait de la biologie. Rayon suivant, la chimie. Et j'avançais ainsi, vagabondant de rayon en rayon. À force je ne faisais plus vraiment attention aux livres, lisant juste un titre sur deux ou alors que la moitié du titre.
Le temps passait lentement, à plusieurs reprise, j'avais déjà sortit mon téléphone pour regarder l'heure. J'attendais celle à laquelle on aurait accès au dortoirs, pour aller manger et ensuite partir pour ma chambre, où un boulot fou m'attendais. D'abord les devoirs, ensuite une douche bien méritée, puis du rangement et enfin le criblage de ma carte mère.

Sans même plus regarder les livres, je marchais encore de rayon en rayon, mon téléphone en main, je m'amusais à le faire tourner dans celle-ci, jusqu'à ce qu'il m'échappe et tombe bruyamment sur le sol. Je le ramassa en vitesse, analysa la casse. Rien de grave, même rien du tout. Ouf, je le rangea et relevant la tête je remarqua que je me trouvais dans le rayon littérature.
Je ressorti mon téléphone, qui me servais plus d'horloge que de téléphone, pour à nouveau regarder l'heure. Il me restait encore pas mal de temps, celui-ci ne s'était pas décidé à avancer plus vite.

Je repris ma marche passant au rayon suivant, et là il y avait un garçon. Un jeune homme, cheveux noir coiffés à la façon sortit du lit, en faite pas coiffé, comme je le voyais de profil, impossible de dire la couleur de ses yeux, mais pour le reste comme toujours, après une analyse rapide, il devait avoir 16 ans, de taille moyenne et de corpulence normale. Un garçon aux aspect banal.
Tandis que je le détaillais, là, à l'entrée de ce rayon, je n'avais pas remarqué que lui aussi c'était mis à me regarder. Je pouvais à présent voir ses yeux. Comme sang, presque noir, et ça c'était pas banal, une folle envie de le prendre en photo me prit. Mais je n'en fit rien. Enfin pas encore du moins.

La lecture , Belle passion. Mais Kuro na pas grand choses a faire de toutes ces pages manuscrites. Si il squatte la bibliothèque c'est pour le calme qui y règne. Peu de personne ne passe leur vie a la bibliothèque a part Kuro.

Une jeune fille arriva. Elle cherchait des livres. Kuro la regardait s'était un jolie brin de fille. Quand a lui le jeune homme n'osais pas aller de l'avant. Âpres tout qui pourrais s'intéresser a un barbare comme lui qui est formater pour être soldat

Kuro prit un livre. N'importe lequel et se posa sur une table. Aucune chaise c'est pour les enfants de cœur le jeune homme lui n'ai régit par aucune règles ni lois il fait ce qu'il veut quand il veut.

Malgré ce désire de rester seul Kuro ne pouvait pas ignorer cet jeune fille. D'un bon il se leva et se remit a la chercher. Quand il l'appercut il fit semblant de chercher un livre. Grande gueule mais timide le jeune homme.

[ Desoler ! Pas d'inspi ! Promit je me ferais pardonner ! ]

Le garçon en face prit un livre sur l'étagère et me tournant le dos, se dirigea vers les tables. Bon, je reprit ma petite ballade vagabonde de rayon en rayon. À la fin de ce rayon, dans l'allée principale, je remarqua qu'il n'y avait presque plus personne. Bien, très bien, cela voulait dire que l'heure d'aller aux dortoirs approchait. Au passage, je regarda encore ce garçon posté sur une table son livre en mains. Puis je m'engouffra dans un nouveau rayon.

Je ne regardait même plus les titres de livre qui passait sous mes doigts que je laissais trainer sur les couvertures. J'avançais doucement, mais j'avançais, et je passais au rayon suivant. Bientôt le dernier, mais après j'aurais tout l'autre côté. Et le temps d'attente serais fini bien avant que je rejoigne la sortie si je continuais ainsi. Alors tout allait bien.

Quand j'entrai dans le rayon suivant, non, il y avait personne, mais un livre gisait abandonné au sol. Surement quelqu'un qui l'avait fait tomber ou mal remit à sa place. Je me pencha donc pour le ramasser et chercha dans le rayon-ci sa place. En haut. C'était sur la dernière étagère que je vit une place libre. Bien sur, pas le petit bidule qui sert d'escabeau dans le coin. C'était bien ma veine. Alors comment remettre ce livre à sa place, si celle-ci était la sienne?

Une place de libre que ce soit la sienne ou pas, j'allais l'y mettre et puis basta. Je grimpa sur le premier étage, m'agrippa de ma main libre, puisque l'autre tenait le livre, à l'étage le plus haut que je pouvais. C'est en m'étirant un peu plus que je put le remettre dans l'espace vide. Il entra et je le poussa un peu plus, qu'il ne retombe pas. Je failli perdre mon équilibre et me retrouver sur les fesses, ce que j'évitai de justesse d'un habile mouvement arrière de la jambe. Tout ça en redescendant de ce perchoir, et tout ça pour ce livre.

Qu'elle idée aussi de faire des étagères si grande? On ne m'y prendra plus, à faire ma gentille, la prochaine fois je le ramasse certes, mais il restera sur une table.
Je reprit ma route passant au rayon suivant. Tient encore ce garçon. Avait-il déjà fini son livre? En cherchait-il un autre? Un rapide, si c'était le cas. Et aussi un croqueur de livres.

Enfin cette fois je ne m'arrêta pas et continuai de suivre ma route, passant à côté de lui.

Je continuait désespérément de passer de rayon en rayon, attendant que l'heure passe. Je finissait de passer aux côté du jeune homme, aux aires barbares mais à l'allure d'un timide, que je rencontrais déjà pour la deuxième fois en cinq minutes. Coïncidence? Une brève tentative de sa part pour une quelconque manœuvre? Coïncidence! J'entrais dans le rayon suivant. C'était le dernier, après je passerais en face.

Quand je rejoignis l'allée centrale, c'est plutôt étonnée que je vit encore une fois ce garçon. Étonnée car il se trouvait sous une table. Oui, je serais pas la seule à m'en étonner, mais chanceux, il n'y avait apparemment personne d'autre ici. Où du moins personne qui ne le voyait ainsi. À part moi bien sur.

Je resta là, un petit moment à le regarder. Il ne bougeait pas. Il n'y avait pourtant eu aucun secousse. D'habitude quand on se met sous les tables, c'est pour se protéger des tremblements de terre, des secousses. Mais là, il n'y avait rien eu. Sauf si je n'avais rien sentit. Trop occupée à soupirer.

Je me décida à aller le voir pour, tout de même, tirer les choses au clair, curieuse de savoir pourquoi il se cloitrait ainsi. Quand finalement il bougea enfin. Il sortit de sa ''cachette'' à quatre pattes, et se dirigea dans un rayon. C'était un jeune homme bien étrange. Finalement, peut être avait-il perdu quelque chose et qu'il le cherchait.

Haussant les épaules, je m'avançais dans le rayon suivant. Trainant des pieds, je shoota sans le vouloir dans une babiole. Je me pencha pour la ramasser. C'était une bague. Vue la taille, c'était à un garçon, elle n'entrait qu'à mon pouce et encore, elle en tombait facilement. Un anneau large, fait d'argent avec un symbole tribal gravé sur le dessus. Était-ce ça qu'il cherchait?

Je me releva, la bague en main. Je devais le chercher, comme ça, si c'était ça, il n'aurait plus à jouer les taupes acrobates sous les tables.
Je me dirigea d'abord vers l'allée principale, même si il ne s'y trouvait pas, en allant tout droit et en regardant dans chaque rayons, ça serait plus facile pour moi de le repéré. Mais je n'aurais pas beaucoup à faire puisque ce jeune homme se trouvait justement dans l'allée principale. Quelle chance!

Il avait l'aire de chercher quelques choses. Je n'avais donc peut être pas tort.
Une main en poche et l'anneau dans l'autre, je m'avança vers lui. Arrivée à son niveau je me stoppa juste devant lui et leva la tête pour le fixer du regard. Je tendis ma main contenant l'anneau, la tourna et l'ouvrit, lui dévoilant la bague.

-Est-ce ce que tu cherches?

Je lui demandais d'une voie neutre, tout en accord avec mon regard sans expression.
Allait-il la prendre? Était-ce à lui?
J'attendais de savoir.
J'attendais une réaction de sa part.

J'attendais sa réponse, il avait tout d'abord l'air embarrassé. Aurait-il comprit que je l'avais aperçut sous la table? Il sembla se reprendre en me répondant que ceci n'était pas à lui mais qu'il avait quand même trouvé ce qu'il cherchait. Et moi qui voulait bien faire pour une fois. Zut alors!

Enfin au moins je gagnais un objet trouvé qui ne m'appartenais pas et que je m'appropriais. Qui trouve garde! J'enfilai la bague à mon pouce droit. Tout en la sachant trop grande, je risquais de la perdre, mais c'était au pouce qu'elle allait le mieux, alors je n'avais pas vraiment le choix. En mettant mon pouce vers le bas elle ne tomba pas, par contre en secouant un peu la main si.

Je m'arrêta là dans mes tests car la voie du jeune homme, toujours devant moi?, reprenait. Il me fixait d'un aire un peu bizarre je doit dire, avais-je l'aire si étrange avec cette bague. Je l'ai trouvée, je l'ai gagnée. Il ne fonctionne peut être pas comme ça. Enfin penchons-nous sur les propos qui sorte de sa bouche.
Il m'invitait, enfin non, me demandait si j'accepterais de me joindre à sa table.
Je voulus d'abord lui répondre qui si c'était pour me faire la lecture, ma réponse serait non merci. Puis je me ravisa avec un petit sourire malicieux.

Je venais de me souvenir du coup de la table.

-Tu m'invite à ta table ou sous ta table?

Tout à l'heure, j'avais prit son embarra comme si il avait compris que je l'ai surpris dans cette étrange situation. Maintenant c'était sur qu'il savait!
C'est quand même un peu méchant vous dîtes? Mais pas du tout! Je ne me moque pas, enfin si un peu, mais c'est rien de bien méchant.
Si il le prend mal? J'espère que ça ne sera pas le cas. Ça serait dommage!

Quand j'avais fait allusion à son escapade sous table, je pensais qu'il se braquerait, me snoberait et partirait, contrarié! Mais il n'en laissa rien paraître, à première vue. En effet il m'envoyait un sourire des plus radieux.

Ensuite il s'avança vers moi, et alors que je pensais qu'il allait me faire savourer cet affront que j'avais osé lui faire, il déposa un baiser sur ma joue. Mais à quoi il jouait?
Puis à mon oreille, d'une faible voie, surement pour qu'aucune autre oreille n'entende, il me dit:

-Que personne d'autre que toi ne le sache. Ou je te tue.

J'en avais de toute façon pas l'intention. Mais maintenant qu'il me disait ceci, ça pourrait être drôle de jouer dessus.
Il recula et me regarda à nouveau avec son radieux sourire. Comme si de rien n'était. C'est pas ça qui me ferait pas parler si j'en avais envie. Mais je ne me voyais aucun intérêt à divulguer ce secret d'état. La situation me ferais même presque rire.

Je connaissais sur lui un détail qu'il ne voulait pas divulguer. Et lui ne connaissait rien à mon sujet. L'avantage était donc pour moi.
Ensuite il se nomma: Kuro! Puis il me dit de le suivre. Quittant l'allée centrale, il se dirigea vers une table, se posa sur une des chaises qui entourait celle-ci. Quelques ouvrages se trouvait devant lui. Il avait vraiment l'intention de me faire la lecture? J'ai une tête à lire beaucoup de livre?

Peu déterminée, je me dirigea vers lui. Je prit place assise sur la table à côté de la plie de livre. Les chaises en bois sont vraiment trop peu confortable. Même la table l'est plus! Je croisa mes jambes l'une sur l'autre et le regarda lire son livre.

Le garçon semblait plongé comme fasciné par la lecture de son bouquin. Moi, c'est pas ma tasse de thé, bien que j'aime le thé. Bref, la lecture très peu pour moi. Et même les manuels d'instructions je ne les lit pas. Sauf si vraiment je ne m'en sort pas. Et si cela m'arrive je ne lit que le passage qui m'intéresse. Pour les cours, je préfère écouter. Lire, ça m'endort!
Assise ainsi sur la table, je le regardais lire de mon perchoir. Il me lança:

- Je voulais juste faire connaissance. Mais ne me prends pas de haut ça a tendance à m'irriter.

Et ce sans quitter son livre des yeux.
Il voulait faire connaissance, et que voulait-il savoir? En plus je ne le prenais même pas de haut, si j'étais là, bref disons le clairement.

-Je ne prends personne de haut, les sièges sont juste vraiment pas confortables.

Et je savais que je disais pas faux. Ces sièges étaient désastreux pour le derrière. Comment rester assit dessus sans avoir mal? En tout cas moi je ne peux pas. En faite je ne peux tout simplement pas rester sur place. J'ai besoin de toujours bouger. Je suis comme une pile indéfiniment rechargée.
Je le fixais toujours tandis que lui était obnubilé par sa lecture. Je me décidais à partir quand il parla à nouveau.

- Je ne connais toujours pas ton nom.

Normal, je ne lui avais pas encore dit. Il l'avait pas non plus demandé. Était-ce sa façon à lui de me le demander?

-Et tu veux le connaître?

Je le regardais encore. Allait-il finir par lever les yeux de son bouquin ou rester plongé dedans. Bref, rien de bien passionnant promettait de venir amuser les fou... le peu de gens qui s'aventurait à la bibliothèques.

Tout en continuant de me parler, il continuait de lire son ouvrage. C'était donc si passionnant que ça de lire? Ou est-ce juste le livre qui le transportait dans ce monde de mots et de lignes continues et sans fin?
Il me disait que m'ayant donné le sien, le moindre des trucs était un retour. C'est vraie que c'était pas faux. Donner mon nom en retour au sien serait la moindre des politesses.
Et c'était partit pour un tour des politesses.

- Très bien, dans ce cas moi c'est Aiiry!

Heureux? De plus je ne voyais pas vraiment en quoi ça l'intéressait de m'inviter à sa table, vue qu'il lisait! Et moi je restais assise là à le regarder se plonger dans ce monde de papier. Tout à fait peu passionnant!
Mais, comme si il venait d'entendre mes pensées, il posa son livre et me regarda enfin. Pour marquer sa page il avait glissé un petit bout de papier entre les pages avant de refermer l'ouvrage.
Et c'est en me fixant qu'il me dit que j'avais beaucoup de chance. Si il le disait, mais je ne voyais pas en quoi. J'allais lui demander quand il continua. Et cette fois pour me dire que je venais à la bibliothèque sans lire. C'était une bonne observation qu'il faisait là. Par contre la déduction qui suivait était fausse.
Si bien sur que j'avais appris à lire. C'est juste que je n'aimais pas ça. Par contre j'aimais le calme qu'offrait cette endroit qu'est la bibliothèque.
Bon reprenons et suivons la politesse.

-J'ai appris mais je n'aime pas! Si je suis ici c'est juste pour le peu de gens qui y viennent.

Voilà la politesse de faite. Je lui répondais. Et je rajoutais même une question que voici:

- Explique moi en quoi j'ai de la chance.

Et je rajoutais pour la politesse.

- S'il te plait!

Mon ton était posé et sans arrogance. Je le disais simplement après un temps d'arrêt, car j'en avais perdue l'habitude avec les autres. Oui, on m'a dit que ça s'appelait comme ça: des parents. Qui vous rejettes et vous regardes même pas, pour moi c'est sans importance.
Seul le présent et ce qui m'attend m'intéresse, et pour le moment je suis dans cette bibliothèque, avec ce garçon mordu de lecture.
Je le fixais, et cette fois c'est moi qui attendais une réponse de sa part.

-Tu sais habituellement les gens qui me contrarie se retrouve à l'hôpital et défiguré. J'estime donc que tu as de la chance que je ne t'ai pas déjà sautée au cou pour te briser la trachée.

Cela était la réponse à ma question. Me voilà donc satisfaite et chanceuse. J'avais encore ma trachée intacte.

-Tu oserais vraiment frapper une fille?

J'étais juste curieuse, là aussi, sur ce point. C'était bien la première fois qu'un garçon n'hésiterait pas à frapper une demoiselle. Ou du moins dans ce que j'avais rencontré et qui voulais me refaire le portrait. L'excuse utilisée pour m'éviter avait toujours été « nan, mais t'es une fille, et nous on frappe pas les filles! ». Pfff, quelle excuse minable.
Fille ou garçon, pourquoi se priver. Quand on me cherche, on me trouve. Ben quoi, mes parents voulaient d'un garçon, et ils ont eu une fille. Ça n'a rien changé pour eux, ils m'ont élevée comme ils le voulaient. C'est à dire, comme un garçon bien sur, jusqu'à que le vrai arrive. Ensuite je suis passée à la trappe.
Mais j'ai enfin put devenir une fille. Ou du moins dans les apparences. Et encore? Disons une fille avec un style propre à elle-même et avec le caractère qui suit. Choquante? Oui, bien souvent, on me dit que je suis choquante. Mais c'est pas ça qui me fera changer.

- Tu m'as coupé l'envie de lire tu sais.

Je le regarda en pensant ''et alors?''. Il voulait que ça me fasse quoi? Je m'en fichais, enfin, surement disait-il cela de manière à cacher sa façon de gentiment me virer. Message reçut 5 sur 5. je déguerpie.

-Ok, si je dérange, fallait le dire, je serais partie sans faire d'histoire.

Poussant sur mes bras, je sauta sur mes jambes. Je quittais ma place pour commencer à partir, avant de me retourner vers ce garçon et de lui dire quelques derniers mots.

-Bonne lecture!

Après ça, je lui tourna simplement le dos. Et avant de continuer, je regarda autour de moi, me demandant dans quelle direction partir.

Alors que je tentais de me décider sur la direction à prendre pour partir, non je n'ai pas vraiment le sens de l'orientation et je ne sais plus part où se trouve la sortie, Kuro me répondit.

- Oui sans Hésiter. Celui qui se fait frapper mérite d'être frapper.

Tien, j'avais oublié que je lui avais posée cette question. Je me retourna pour lui faire volte face. Ainsi il n'hésiterait pas à me frapper. Intéressant. Il était bien le premier à l'affirmer. Il ne serait pas le premier à oser, mais surement le premier à oser sans se retenir. Je le fixa dans les yeux, comme pour confirmer ses dires. Son regard n'exprimait aucune hésitation. Il était sur de lui. Et moi je savais ainsi, qu'il n'hésiterait vraiment pas.
Amusée, je sourit légèrement et lui re-tourna le dos. Après tout il voulait lire et ma présence avait l'aire de le déranger. Retournant à mes premières réflexions qui portaient sur où partir, je senti qu'on m'attrapait la bras.

- Susceptible avec ça !

Susceptible? De quoi? En quoi? Je regarda le jeune homme qui venait de me choper le bras. Là je ne le suivait plus. Il m'obligea à m'assoir. Sur une des chaises si peu confortable.

- Ne compte pas me faucher compagnie comme cela.

Je le regarda dans les yeux. Un coup il disait que je le dérangeait et le coup d'après il m'obligeait à m'assoir pour lui tenir compagnie. Mais si je l'empêchais de lire alors pourquoi voulait-il que je reste?
Je croisa mes jambes et me laissa aller sur le siège. Décontractée mais mal assise, je leva la tête pour le fixer.

-En quoi je suis susceptible? Tu me dit que je te dérange alors je te laisse tranquille!

Décroissant mes jambes, sur la chaise je prit appuie sur mes bras pour approcher mon visage du sien.

-Mais toi dit moi, pourquoi tient tu tant à ma présence, surtout si je t'empêche de lire?

Allait-il vraiment frapper si je le poussait à bout? J'en doutait peu! Ses yeux n'avaient pas flanché quand il avait affirmé qu'il n'hésiterait pas.
Je me rassit convenablement sur la chaise en bois, et sortit de la poche ventrale de mon pull, un paquet de bon. J'en prit un avant de le tendre au garçon.

-Tu en veux?

Bien qu'on se trouve dans une bibliothèque, j'osais lui en proposer. Mais cela n'allait pas compter comme étant une infraction. Un bonbon ne compte pas comme de la vraie nourriture si? Tant pis, c'était fait et trop tard pour reculer. De toute façon il avait du comprendre que je n'étais pas du genre à respecter toutes les règles que je trouve pour beaucoup idiotes et inutiles. Elles sont juste là pour nous empêcher de vivre comme on le souhaite, pour nous priver de notre liberté!

Il m'avait obligée à me faire rassoir et ce sur ces chaises peu mais vraiment très peu confortable et quand il me dit que je pouvais me remettre sur la table, qu'elle ne fut pas la tentation.

- Je t'en prie remonte sur la table si ça te fais plaisir.

Bien sur que ça me faisais plaisir, la table était toujours plus confortable que la chaise. Après quelques instant de réflexion, sur la chaise, je me dit que je savais vraiment pas comment faisait les gens pour tenir assit sur ces horreurs. Et c'est avec un aimable sourire que je me remit sur ma place première: la table.
Alors que monsieur replongeait dans son livre. Je fut un peu surprise et j'en fronça les sourcils. Puis soupira très légèrement. Pourquoi m'obliger à rester si c'était pour le regarder lire. Je regardais autour de nous. Il n'y avait pas un chat. La bibliothèque était vraiment un endroit que les gens désertaient. Ou alors c'était en fonction des horaires. Mais à celui-là en tout cas, il n'y avait personne.

- Tfacon ce con va se marier avec une rousse.

Je me tourna vers lui sans vraiment comprendre ce qu'il venait de dire. Un con allait se marier avec une rousse? Mais tout à fait. Et pourquoi pas d'abord. Les gens font comme ils veulent. Et je comprit que c'était du livre qu'il parlait quand le jeune homme se leva pour reposer ce dernier, sur la première étagère qui se trouvait la plus proche. Il le posait surement et totalement au hasard. Et quand il se retourna vers moi, je le regarda droit dans les yeux et il me lança.

- Tu me plais!

Euh? En quoi? Là non plut je ne comprenais pas. Je me regarda, là assise sur cette table, affublée de mon pull XXL, mes cheveux blancs, mes ongles assortit au maquillage de mes yeux: noir! Non, je ne voyais pas en quoi je pouvait plaire. Et niveau caractère on passe. Ne m'avait-il pas fait comprendre que je n'étais pas de bonne compagnie? Nan, que je l'empêchais de lire.
Il refusa ma proposition de bonbon. Tant pis pour lui, ça en fera plus pour moi. Après en avoir prit un je le rangea d'où je l'avais sortit.

- Nan jamais pendant le service.

Puis ces mots parvinrent à ma tête. Service? Quel service? Il travaillait là?
Alors récapitulons, je lui plait mais ne sais pas en quoi et monsieur est en service mais là aussi j'ignore de quoi il s'agit. Bon, je sais au moins ce qu'il me reste à faire, vu que monsieur ne veux pas que je partes, et qu'il a enfin posé son livre., c'est qu'il voulait parler. Alors parlons, et questionnons.

-Explique toi! En quoi je te plait et de quel service tu parle?

En espérant au moins qu'il réponde. Car il pouvait tout aussi bien m'ignorer. Et si il choisissait cette dernière option, je ne lui laisserais pas le choix. Je partirais, et si il tentait encore de m'en empêcher, et bien je ne me laisserais pas aussi facilement faire que la première fois.

Elle en avait pas marre de poser des questions débile ? Bon Kuro allait répondre sérieusement mais bon ...

- Tu me plait ! A la fois physiquement que mentalement. Pour rien ne ta cacher j'ai flasher sur toi des le premier regard. Et ce que je cherchait s'était toi. Perdue de vue j'ai paniquer légèrement. Et mentalement je t'aime car tu ne te laisse pas faire. Tu est intéressante j'ai sans cesse envie de te défier de savoir jusqu'où tu peut aller a qu'elle point tu me résiste.

[ Alors ! Bug du forum ou de mon net mais aucun moyen de mettre plus de mots ni couleur italique ect ! Alors t'aura que sa ! me gonfle la >>

-Tu me plait ! A la fois physiquement que mentalement. Pour rien ne te cacher j'ai flasher sur toi dès le premier regard. Et ce que je cherchait s'était toi. Perdue de vue j'ai paniquer légèrement. Et mentalement je t'aime car tu ne te laisse pas faire. Tu est intéressante j'ai sans cesse envie de te défier de savoir jusqu'où tu peut aller a qu'elle point tu me résiste .

Tout cela était la réponse que me donnait le jeune homme. Alors reprenons doucement, car quand il était question que je, oui moi, plaisais, je ne comprenais jamais vraiment pourquoi. Et il faut le dire aussi, c'était bien la première fois qu'on faisait un discours si grand.
Physiquement et mentalement? Soit! Physiquement, il me voit et chacun ses goûts, mais mentalement après seulement quelques mots échangé. Il était peut être doué pour analyser les gens qui sais.
Ensuite, il disait avoir flashé sur moi dès le premier regard, c'est à dire? Tout à l'heure dans le rayon? C'était bien lui que j'avais croisé, non? Après je le regarda bizarrement, il annonçait avoir presque paniqué en me perdant de vue. Ça devenait étrange là. Par la suite il s'expliquait au niveau mentale. Il disait m'aimer, un mot bien fort je trouve, car je ne semblais pas me laisser faire. Et pour peu coco, eus-je envie de dire, mais je me retint. Je me suis laisser faire bien trop longtemps. Pendant toutes mon enfance j'ai été traitée comme un garçon. Je suis une fille, bordel! Et oui, maintenant je m'exprime.
Il avouait aussi que j'étais intéressante et qu'il avait sans cesse envie de me défier pour connaître jusqu'à qu'elle point je pouvais lui résister.

-ben tu peux y aller coco!

Telle fut ma réponse. Il voulait me défier pour voir jusqu'où j'allais lui résister. Et bien moi en échange j'allais aussi le défier pour voir jusqu'à quel point il pouvait se contenir. Au finale allait-il vraiment me frapper? Ou répondre d'une toute autre manière, c'était possible aussi.

Quand je lui eus répondue, le jeune homme afficha un large sourire. Cela devait le satisfaire, surement la réponse qu'il attendait de ma part. Le garçon posa ses coudes sur la table et se prit la tête entre les mains. Il annonça ainsi qu'on allait bien s'amuser.

- je sent qu'on va enfin s'amuser.

Ben en tout cas, c'était bien parti pour. Il se défit de sa position, penché en avant, et se mit à se balancer sur la chaise. Avec un regard en coin je l'observait, il suffisait d'un coup pour le faire tomber en arrière. Cela pourrait être marrant, et rien qu'en y pensant je souriait amusée. Comment allait-il réagir si je le faisais? Probablement pas très bien. Mais c'était tellement tentant. N'importe qui serait tenté.

- Qui envoie le premier coup ?

Je le regardais à présent dans les yeux. Attendez, là il me tendait la perche! Je planta mon regard ambré remplis de défis dans celui rouge sombre du jeune homme. Son regard exprimait tout autant de défis. Oui, il cherchait!
Lui lançant un sourire plein d'innocence, je posa mon pied sur le coin le plus proche de la chaise. Je le défia et poussa la chaise et donnant un coup. Il tomba avec elle. Je le regardait encore du haut de ma position assise sur la table à lui se trouvant par terre.
Puis je lança:

-Moi, on dirait bien!

Je lui souriait encore, et maintenant comment allait-il répondre? J'étais curieuse de voir ça. Il avait dit qu'il n'hésiterait pas à aller jusqu'à frapper une fille. Irait-il jusque là? Ouverture des hostilités. Le jeux commençait. Un jeux bien particulier il faut l'avouer.

Mais c'était amusant, et j'aimais ça. Il voulait me tester, pour voir jusqu'où j'allais lui résister et bien il devrait en faire des efforts si il voulait que je lui retourne son « tu me plait ». il était pour le moment intéressant, ce n'était pas encore le stade de l'attirance. Et donc oui je lui résistait encore. Mais quand allais-je craquer? Et comment?

Pour le moment je ne savais pas encore comment cela allait finir, mais il faudra bien que ça finisse d'une manière ou d'une autre.
Alors sa réponse, ça donnait quoi?

-Pas de mal au moins?

Je me penchais pour le regarder. je ne souriait plus mais l'envie n'en manquait pas. j'abordais un aire totalement neutre du genre comme si j'avais juste assistée à l'action et non que j'en était l'auteur.

Toujours à terre, plier en trois, le garçon semblait de pas être déçut. Oui, en trois! La tête recroquevillée sur lui à cause de l'étagère, et les jambes en l'aire avec la chaise, cela donnait bien trois angles. Enfin plus ou moins. En tout cas, c'était drôle pour moi. Ça l'aurait été encore plus si les livres s'étaient décidés à lui tomber dessus. Mais ils furent juste ébranlés et aucun ne tomba. Dommage!

- Je survivrai !

-Et bien tant mieux, ça m'évitera la prison.

Mon but n'était pas de le tuer, mais juste de le faire tomber en envoyant le premier coup. Et c'était réussi, à l'expression qu'il abordait, il ne s'y attendait surement pas. Donnais-je une impression de trop gentille? Ben maintenant il savait que ce n'était pas le cas.
Je me trouvais toujours sur mon perchoir, la table, et le regardait. Qu'allait-il faire pour répondre à cette attaque? Et bien je le sue bien vite.
Il donna un coup dans le pied de la table qui partie s'exploser contre une autre étagère et cette fois-ci des livres en tombèrent. Quand à moi, penchée en avant, et avec l'impulsion qu'il avait donné dans la table, je chuta sur lui.
Il avait l'aire fière de son coup.

- Salut jolie demoiselle !

Je me releva un peu en prenant appuie sur mes mains.

-Entreprenant le jeune homme!

Et maintenant que faire? Je prit appuie sur lui, ne me gênant vraiment pas, pour me relever. Le bruit, non plutôt le vacarme, avait du avertir le responsable de la bibliothèque et il n'allait probablement pas tarder à trouver la provenance du raffut. Fait pour fait, autant continuer!
Je donna un coup dans l'étagère qui se trouvait contre le jeune homme, ce qui fit enfin tomber des livres sur ce dernier. Les ouvrages étaient déjà en équilibre suite au premier choc, il suffisait donc d'un deuxième pour qu'ils chutent.

-Oups!